martes, 1 de junio de 2010

La hypocresie n'a las de limite...

La Conférence des peuples sur le changement climatique de Cochabamba, qui avait lieu du 19 au 23 avril, se veut une alternative au Sommet de Copenhague. Peut-elle vraiment être considérée comme telle? D’une part oui. On y a dénoncé, entre autres, les dangers d’un marché du carbone et le caractère destructeur du système capitaliste, et, en passant, les guerres et la responsabilité des entreprises privées en ce qui a trait à la pollution.



On a aussi proposé des solutions différentes de celles de Copenhague et davantage égalitaires. Mais ces solutions sont non seulement toutes basées sur un consensus douteux cautionné par des entités qui tirent avantage du scénario apocalyptique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), elles sont également des solutions qui, encore une fois, ont pour source de revenu les contribuables. Les contribuables du monde entier, où qu’ils se trouvent.



À ce stade-ci, il convient de noter que la plupart des grandes organisations non gouvernementales (ONG) participant à ce genre de sommet et prétendant représenter la dissidence et être les porte-paroles des sans-voix, sont en grande partie financées et/ou dirigées par ceux-là même qu’elles critiquent, en prenant soin de ne pas les nommer.



Greenpeace, Friends of the Earth, la Fondation David Suzuki, le Sierra Club, le World Wild Life Fund ainsi que de nombreuses autres ONG sont financées par le Rockefeller Brothers Fund. On retrouve les mêmes ONG, à quelques exceptions près dans la liste des subventions du Rockefeller Family Fund, et de Rockefeller Philanthropy Advisors. La Rockefeller Foundation, elle aussi, finance Greenpeace et le WWF. Or, on sait que la famille Rockefeller doit sa fortune en grande partie à l’industrie pétrolière, à savoir, la « défunte » Standard Oil. Démantelée au début du 20e siècle, elle est à l’origine d’une trentaine de compagnies pétrolières, dont la famille détient toujours des parts.



Par ailleurs, ce clan richissime est omniprésent sur la scène politique, économique et financière et fait partie des plus puissantes organisations internationales, dont le Council on Foreign Relations, le Groupe Bilderberg, le Forum économique mondial et la Commission Trilatérale, « un des engins les plus cruciaux de la mondialisation », fondé par David Rockefeller, patriarche de la famille.



« Comment la Commission Trilatérale a-t-elle contribué à leur objectif de créer un nouvel ordre mondial ou un nouvel ordre économique international? Ils ont placé leurs propres membres à la tête des institutions mondiales relatives au commerce, aux banques et à la politique étrangère. » (The August Review)



Pour ne citer qu’un exemple, tous les présidents de la Banque mondiale sauf un ont été des membres de la Commission Trilatérale. Lorsque les architectes du nouvel ordre économique mondial financent des organisations qui disent combattre ce système, il y a de quoi douter des intentions réelles de ces dernières.

Des descendants de John D. Rockefeller ont récemment proposé que la compagnie Exxon Mobil, dont ils détiennent des parts, « prenne la menace du réchauffement climatique au sérieux ». À voir la quantité de groupes environnementalistes qu’ils financent, on n’a pas à se demander pourquoi ils préconisent une telle approche. Il est clair que ce financement sert des intérêts économiques et qu’il ne s’agit pas de pure philanthropie.



En effet, en 2009, le Sunday Times publiait une liste des 100 « barons écolo » les plus riches. Outre Warren Buffett, Bill Gates et les fondateurs de Google, dont M. Gore est conseiller, on trouve la famille Rockefeller. Et le fondateur de CNN Ted Turner.



Sa fondation, la Turner Foundation, a été entre 1996 et 2001 le plus grand donateur de Greenpeace. Sur la liste des groupes activistes ayant reçu du financement de cette fondation, on trouve les mêmes noms que ceux qui figurent sur la liste des fondations des Rockefeller : Sierra Club, David Suzuki Foundation, Friends of the Earth, WWF et d’autres figurant également sur la liste des partenaires de l’événement de Cochabamba, dont Rainforest Action Network, Global Exchange, etc. Qui peut être mieux placé qu’un ancien magna de la presse pour contrôler un message?



Mais encore. La Ford Foundation finance elle aussi le WWF, Rainforest Alliance Friends of the Earth, etc. Étrange non? Que les groupes qui se disent dissidents, progressistes ou peu importe quel qualificatif qui sonne de gauche, soient toutes ou presque financés par les puissants contre lesquels ils prétendent lutter? Cela ressemble étrangement aux premiers jours de la Réserve fédérale des États-Unis, époque où les Rockefeller, entre autres, se battaient pour une banque privée, bataille très peu populaire. Une opposition a été fabriquée par les partisans d’une banque centrale privée dans le but de faire passer une proposition semblable, mais plus acceptable car elle donnait l’impression de s’opposer au projet original. « Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis », dit-on dans L’Art de la guerre.



Tout ce qui précède est un exemple éloquent de cette philosophie. Une opposition est créée dans le but de faire accepter une réalité fort probablement fabriquée et qui éclipse les problèmes réels, entre autres, celui de la guerre et la destruction qu’elle cause. La guerre, qui, comme l’a si bien exprimé le major-général de la marine Smedley Butler dans War is a Racket, n’est au fond que l’expression de rivalités économiques.



D’une part, il faut être naïf pour penser que ces ONG iraient mordre la main qui les nourrit. Lorsqu’elles évitent tout débat sur les changements climatiques en disant que ceux qui n’adhèrent pas au consensus sont payés par les pétrolières, il ne s’agit que d’une tentative de diversion qui n’a aucune validité puisqu’elles aussi sont, d’une manière détournée, financées par ces mêmes industries.



D’autre part, il faut également faire preuve de naïveté pour penser que les intérêts des groupes environnementalistes ne sont pas à la base des intérêts financiers. Cela ne signifie pas que tous les membres de ces groupes recherchent tous des gains potentiels. Bien des gens impliqués dans de telles organisations sont profondément désintéressés, croient réellement œuvrer au bien de l’humanité et ne réalisent pas que ceux qui les financent sont motivés la plupart du temps par l’appât du gain.



Enfin, il ne faut pas oublier que l’eugénisme est à la base de l’environnementalisme. Pour ne citer qu’un exemple, le WWF a été fondé par Sir Julian Huxley, eugéniste notoire, et le prince Philippe de Grande-Bretagne. Le premier président du WWF et fondateur du Groupe Bilderberg, le prince Bernard des Pays-Bas, avait des affiliations nazies. Nazi et eugénisme vont de pair, on le sait.



Or, Betsy Hartmann, directrice du Population and Development Program au Hampshire College de Amherst, explique que l’eugénisme, contrairement à la croyance populaire, n’a pas disparu avec les atrocités nazies. En réalité, « la dimension démographique n’a guère disparu ». Le programme de « stabilisation de la population » de M. Gore en est un exemple flagrant. Tout est dans la formulation : y a-t-il une différence entre dépopulation et stabilisation de la population? Les mots sont différents, mais le concept demeure le même.



À la lumière de ce qui précède, il convient de se questionner sur les réelles intentions de ceux qui disent vouloir nous protéger d’une catastrophe annoncée. Tous ces liens avec l’industrie pétrolière, les banques et les médias ne sont certes pas fortuits. Pas moins que tous ces noms qui reviennent constamment en des endroits clés. Il s’agit sans aucun doute d’une propagande orchestrée sur tous les fronts. Bref, méfions-nous de ceux par qui le scandale arrive.

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